Dans les récents modèles macroéconomiques des nouveaux économistes keynésiens, la rigidité des coûts nominaux – plutôt que celle des prix nominaux – s'avère la source principale de la persistance observée des variations de la production et de l'inflation. Kryvtsov et Midrigan (2010a et b) testent la validité de cette conclusion en confrontant les prédictions d'une théorie fondée sur l'existence de rigidités nominales et de biens stockables avec le comportement effectif des stocks aux États-Unis.