Pour déterminer à quel point la politique monétaire de la Banque du Canada a gagné en transparence, les auteurs étudient de façon empirique – sur la période allant du 30 octobre 2000 au 31 mai 2007 – la réaction des marchés financiers canadiens aux communications officielles de l'institution, et en particulier leur réaction aux indications sur l'évolution future du taux directeur qui sont intégrées depuis quelque temps à ces messages.