Idiosyncratic Coskewness and Equity Return Anomalies

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Les auteurs montrent, en modélisant des investisseurs aux préférences hétérogènes, que le rendement espéré d’actifs risqués dépend du coefficient bêta de coasymétrie idiosyncrasique, qui mesure l’évolution conjointe du rendement boursier et de la variance de chaque action. Ils observent une relation négative (positive) entre la coasymétrie idiosyncrasique et les rendements des actions lorsque le coefficient bêta de coasymétrie est positif (négatif). Les facteurs de risque usuels, comme le marché, le volume, le ratio valeur comptable-valeur de marché ou le momentum, ne permettent pas d’expliquer ce résultat. Les auteurs élaborent deux facteurs pour représenter l’incidence de la coasymétrie idiosyncrasique sur l’ensemble du marché. Ces facteurs permettent aussi d’expliquer la relation négative significative qui lie le rendement quotidien maximal enregistré pendant le mois écoulé et les rendements boursiers espérés et dont font état Bali, Cakici et Whitelaw (2009). Une fois ces facteurs idiosyncrasiques pris en compte, l’écart de rendement entre les portefeuilles de Campbell, Hilscher et Szilagyi (2008), constitués après un tri des sociétés émettrices en fonction de leur probabilité de défaut, cesse d’être significatif. Qui plus est, ces deux facteurs aident à percer l’énigme posée par la volatilité idiosyncrasique chez Ang, Hodrick, Xing et Zhang (2006). Leur inclusion réduit en effet de plus de 60 % l’écart de rendement entre les portefeuilles présentant les iv niveaux de volatilité idiosyncrasique minimal et maximal; ce dernier demeure toutefois statistiquement significatif.

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-2010-11