Risk Premium Shocks and the Zero Bound on Nominal Interest Rates

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Il semble que la borne limitant à zéro les taux d'intérêt nominaux revête une importance réelle, contrairement à ce que prévoient les modèles quantitatifs d'équilibre général dynamiques et stochastiques (EGDS). Alors que les événements récents sur la scène économique sont venus souligner la pertinence de cette borne pour la politique monétaire, les modèles quantitatifs indiquent plutôt que la borne du zéro ne constitue pas une contrainte pour la conduite d'une politique monétaire optimale. Les auteurs tentent d'élucider cette contradiction en examinant une gamme élargie de chocs à l'intérieur d'un modèle EGDS. Sans nier l'action possible d'autres facteurs, ils font ressortir le rôle clé des chocs touchant la prime de risque dans l'élaboration de modèles quantitatifs où la borne du zéro représente une contrainte pour la conception de la politique monétaire. Le mécanisme faisant intervenir la prime de risque opère en creusant l'écart entre le taux de rendement des capitaux privés et le taux des obligations d'État sans risque. Les chocs communément observés au niveau de la productivité globale, de la productivité propre à l'investissement, des dépenses publiques et de la demande de monnaie ne permettent pas d'abaisser les taux obligataires nominaux près de zéro si la prime de risque n'augmente pas elle-même.

Publication :

Journal of Money, Credit, and Banking (0022-2879)
Décembre 2012, vol. 44, no 8, p. 1475-1505

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-2009-27