Liquidity, Redistribution, and the Welfare Cost of Inflation

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Les auteurs étudient les coûts à long terme de l'inflation au plan du bien-être dans un modèle avec fondements microéconomiques où les échanges s'accompagnent de frictions et d'une gestion des liquidités coûteuse. Les agents sont confrontés à une incertitude idiosyncratique inassurable qui touche les occasions d'échange sur un marché décentralisé des biens, et ils doivent rééquilibrer leurs avoirs liquides à coût fixe sur un marché centralisé des liquidités. En conférant un caractère endogène à la décision des agents de participer au marché des liquidités, les auteurs permettent au modèle d'endogénéiser les réactions obtenues pour la vitesse de circulation, la production, le degré de segmentation des marchés et la distribution de la monnaie. Ils constatent que, par rapport aux estimations conventionnelles des modèles à agent représentatif, les coûts de l'inflation sur le bienêtre se trouvent nettement réduits par les effets de répartition de l'inflation. Ainsi, la hausse du taux d'inflation de 0 à 10 % se solde, en termes de bien-être, par une perte de revenus de 0,62 % pour l'économie américaine et de 0,20 % pour l'économie canadienne. De plus, la perte de bienêtre n'évolue souvent pas dans les mêmes proportions que le taux d'inflation, mais dépend de l'effet endogène qu'a l'inflation sur la participation au marché des liquidités ainsi que des frais de gestion des liquidités.

Publication :

Journal of Monetary Economics (0304-3932)
Mai 2010, vol. 57, no 4, p. 428-438

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-2007-39