Les auteurs étudient la dynamique combinée des variables macroéconomiques, des rendements obligataires et du taux de change dans le cadre d'un nouveau modèle keynésien empirique à deux pays, enrichi d'un modèle de structure des taux d'intérêt sans possibilités d'arbitrage. À partir de données canadiennes et américaines, ils analysent l'incidence des chocs macroéconomiques observés au Canada et aux États-Unis sur les courbes de rendement et le taux de change.