La Banque du Canada publie la Mise à jour du Rapport sur la politique monétaire

La Banque du Canada a publié aujourd'hui la Mise à jour de la livraison d'octobre du Rapport sur la politique monétaire, dans laquelle elle examine les tendances économiques et financières actuelles au regard de la stratégie qu'elle poursuit pour la maîtrise de l'inflation au Canada.

L'expansion des économies canadienne et mondiale est essentiellement conforme aux attentes de la Banque, et les perspectives en matière de croissance et d'inflation au Canada sont semblables à celles qui étaient présentées dans le numéro d'octobre du Rapport. L'économie du pays continue de s'ajuster à l'évolution en cours à l'échelle du globe et aux changements des prix relatifs qui en découlent. La Banque juge encore que l'économie canadienne fonctionne à pleine capacité et qu'elle progressera à peu près au même rythme que la production potentielle jusqu'à la fin de 2007. Le PIB devrait croître de 3,1 % en 2006 et de 2,9 % l'an prochain, et l'on s'attend à une vive accélération de la demande intérieure et à une nouvelle hausse des exportations.

Le taux d'accroissement de l'IPC global, qui était de 2,3 % au quatrième trimestre de 2005, continuera d'être influencé par les cours du pétrole brut et du gaz naturel. La Banque prévoit qu'il avoisinera 2,5 % au premier semestre de 2006, avant de descendre à 2 % d'ici le premier semestre de 2007. L'inflation mesurée par l'indice de référence, qui se chiffrait à 1,6 % au quatrième trimestre de 2005, devrait aussi revenir à 2 % d'ici le premier semestre de l'an prochain.

La Banque considère toujours que les risques entourant ses projections sont équilibrés pour 2006. À partir de 2007, les risques à la baisse deviennent prépondérants, du fait que la correction des déséquilibres mondiaux pourrait entraîner un ralentissement de l'activité économique à l'échelle internationale.

À la lumière de son scénario de référence et de son évaluation actuelle des risques, la Banque estime qu'il faudra relever encore quelque peu le taux directeur afin de maintenir l'équilibre entre l'offre et la demande globales et de garder l'inflation au taux cible à moyen terme.

Type(s) de contenu : Médias, Communiqués

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