23 décembre 2004
Travaux de recherche du personnel, Publications
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20 décembre 2004
Le nouvel ordre monétaire international
Mark Carney, sous-ministre délégué principal, ministère des Finances. Discours prononcé devant la Toronto Society of Financial Analysts -
Trade Credit and Credit Rationing in Canadian Firms
D'après le modèle de Burkart et Ellingsen (2004), les entreprises à faible ou moyenne rentabilité auraient recours au crédit fournisseur pour compenser les effets de rationnement du crédit bancaire. -
An Empirical Analysis of the Canadian Term Structure of Zero-Coupon Interest Rates
Pierre angulaire du calcul pour les titres à revenu fixe, les taux de rendement coupon zéro trouvent un nombre imposant d'applications en finance et en économie. -
The Monetary Origins of Asymmetric Information in International Equity Markets
Les travaux fondés sur l'emploi de données de basse fréquence montrent que les chocs macroéconomiques contribuent peu aux covariations des marchés boursiers internationaux. -
Une approche éclectique d'estimation du PIB potentiel pour le Royaume-Uni
Dans cette étude, l'auteur présente les principaux résultats de l'application d'une nouvelle méthode d'estimation du PIB potentiel britannique. -
Modelling the Evolution of Credit Spreads in the United States
Partant du modèle de forme réduite de Jarrow et Turnbull (1995), les auteurs représentent l'évolution de la structure par terme des taux d'intérêt aux États-Unis selon la catégorie de notation et le secteur d'activité. -
24 novembre 2004
Prix des actifs et politique monétaire : une perspective canadienne
L'article traite de la mesure dans laquelle la politique monétaire canadienne doit réagir aux bulles d'actifs. La principale conclusion des auteurs est que le maintien de la hausse des prix à la consommation à des niveaux bas et stables constitue la meilleure contribution que les autorités monétaires puissent apporter à la promotion de la stabilité économique et financière, même en présence de bulles. Dans des circonstances extrêmes — soit lorsqu'une bulle a été clairement décelée et que son éclatement est de nature à occasionner des coûts appréciables pour l'économie —, les autorités monétaires pourraient être mieux en mesure d'atteindre cet objectif en intervenant à contre-courant du marché, même au prix d'écarts temporaires du taux d'inflation par rapport à la cible. Une telle stratégie pourrait atténuer le risque qu'une chute brutale des prix des actifs entraîne une récession et fasse glisser l'inflation, à plus long terme, bien en deçà du taux visé. Les cas où cette stratégie est applicable sont rares, car les économistes sont loin de pouvoir établir de manière systématique et fiable dans quelles conditions le fait d'agir à contre-courant du marché risque davantage de nuire à l'économie que de l'aider. La politique monétaire canadienne devrait se préoccuper davantage des bulles immobilières que des bulles boursières, car les prix de l'immobilier sont plus susceptibles d'être poussés à la hausse par un assouplissement excessif des conditions du crédit intérieur que ceux des actions, qui sont en grande partie déterminés sur les marchés mondiaux. -
24 novembre 2004
Revue de la Banque du Canada - Automne 2004
Page couverture
Jetons et billets de transport par autobus
Les spécimens reproduits en page couverture, dont le diamètre ou la largeur varie entre 12 et 38 mm, font partie de la Collection nationale de monnaies de la Banque du Canada.
Photographie : Gord Carter, Ottawa.
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23 novembre 2004
Les obligations à rendement réel : la crédibilité de la politique monétaire et la prévision de l'inflation à court terme
Il est possible de calculer le taux d'inflation « neutre » en comparant les rendements des obligations classiques et des obligations à rendement réel. Ce taux, qui correspond au taux d'inflation moyen auquel les rendements attendus de ces deux types d'obligations sont égaux, est susceptible de contenir de l'information utile sur les attentes d'inflation à long terme. Le taux d'inflation neutre est toutefois plus élevé en moyenne et plus variable que les mesures de l'inflation attendue obtenues par enquête, ce qui peut s'expliquer par les effets d'un certain nombre de primes et de distorsions qui y sont intégrées. Étant donné la difficulté de prendre en compte ces distortions, le taux d'inflation neutre ne peut être considéré comme une mesure précise des attentes d'inflation à long terme pour le moment. Cependant, il est appelé à devenir un meilleur indicateur de celles-ci à la faveur du développement continu du marché des obligations à rendement réel. Pour l'heure, il n'offre aucun avantage particulier pour la prévision de l'inflation à court terme par rapport aux mesures tirées d'enquêtes, ni même par rapport aux taux d'inflation passés.