La Banque du Canada publie la Mise à jour du Rapport sur la politique monétaire

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La Banque du Canada publie aujourd'hui la Mise à jour de la livraison de novembre du Rapport sur la politique monétaire, dans lequel elle examine les tendances économiques et financières en regard de la stratégie qu'elle poursuit pour la maîtrise de l'inflation au Canada.

Bien qu'une croissance robuste ne soit pas encore engagée, la conjoncture géopolitique a pris une tournure favorable et la confiance des consommateurs s'est redressée. Par conséquent, il est maintenant plus probable que l'expansion gagnera en vigueur à mesure que l'année avancera. Toutefois, la confiance des entreprises demeure faible dans de nombreux pays, et le moment et l'ampleur de la reprise des investissements à l'échelle mondiale représentent la principale incertitude pesant sur les perspectives de croissance.

Le profil d'évolution de l'activité au Canada fourni dans la Mise à jour donne à penser que la marge de capacités inutilisées sera légèrement plus importante en 2002 qu'on ne le prévoyait en novembre dernier. Comme les capacités excédentaires seront plus élevées, la Banque s'attend maintenant à ce que l'inflation mesurée par l'indice de référence s'établisse en moyenne un peu en deçà de 1 ½ % au second semestre de l'année. Si les cours mondiaux de l'énergie n'augmentent que légèrement par rapport à leurs niveaux actuels, la hausse de l'IPC global devrait rester inférieure à celle de l'indice de référence de la Banque jusqu'à la fin de 2002.

La Banque a pris des mesures vigoureuses pour soutenir la croissance de la demande intérieure en abaissant le taux cible du financement à un jour de 75 points de base additionnels depuis la publication du Rapport de novembre, ce qui porte à 375 points de base la réduction totale de ce taux au cours des douze derniers mois. Les capacités de production excédentaires devraient donc commencer à se résorber au second semestre de 2002, alors que l'économie se mettra à progresser à des taux supérieurs à celui de son potentiel, et elles devraient disparaître vers la fin de 2003. En conséquence, tant le taux d'accroissement de l'indice de référence de la Banque que celui de l'IPC global devraient remonter aux alentours de 2 % d'ici deux ans environ.

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