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Publications

  • 21 décembre 2001

    La résolution des crises financières internationales : capitaux privés et fonds publics

    Au cours de la dernière année et demie, les auteurs Andy Haldane, de la Banque d'Angleterre, et Mark Kruger, de la Banque du Canada, ont mis au point un cadre de résolution des crises financières internationales qui incite tant les créanciers que les débiteurs à faire face à ces crises tout en préservant l'intégrité du système financier international. Ce cadre, fondé sur des principes plutôt que sur des règles, tente de clarifier les rôles et les responsabilités qui incombent respectivement aux secteurs public et privé. Le caractère prévisible des décisions des organismes officiels influe grandement sur les anticipations du secteur privé, et la limitation des crédits octroyés par le Fonds monétaire international favorise nettement cette prévisibilité. L'imposition de telles limites confère au secteur privé un rôle crucial dans la résolution des crises, tout en incitant débiteurs et créanciers à travailler de concert à la recherche de solutions. Axé sur la limitation des crédits officiels, sur la clarté et sur une approche ordonnée, ce cadre peut contribuer à réduire l'incidence des crises financières ainsi que leurs coûts.
  • 20 décembre 2001

    Le marché canadien des titres à revenu fixe : évolution récente et perspectives

    À l'instar d'autres marchés nationaux de capitaux, le marché canadien des titres à revenu fixe traverse actuellement une période de transformation d'ordre structurel. Les auteurs se penchent sur l'évolution et les tendances récentes de ce marché ainsi que sur leurs répercussions possibles. Sous la double influence de la diminution des besoins de financement du gouvernement fédéral et de la hausse soutenue des émissions du secteur privé, la physionomie du marché canadien des titres à revenu fixe a sensiblement changé. Les titres du gouvernement canadien constituent une proportion importante des instruments à revenu fixe en circulation et jouent un rôle fondamental. Ils servent notamment de référence pour l'évaluation d'autres titres négociables, et les acteurs du marché les utilisent comme instrument de couverture pour gérer leur exposition au risque. La réduction du volume des émissions de titres du gouvernement canadien a contribué à une baisse de la liquidité du marché des obligations de référence. Le marché des titres de sociétés étant encore assez peu développé et peu liquide comparativement à celui des titres du gouvernement canadien, cela suscite des préoccupations d'ordre plus général quant à l'avenir du marché canadien des titres à revenu fixe. Il existe à l'heure actuelle peu d'instruments susceptibles de prendre le relais de ces derniers en tant qu'outils de couverture et de référence. Le gouvernement fédéral s'est cependant engagé à préserver l'intégrité du marché des émissions de référence et prend des mesures pour améliorer la liquidité de ce dernier et atténuer les pressions sur l'offre effective de ces titres. Le marché s'oriente par ailleurs vers l'utilisation de plateformes de négociation électronique pouvant faciliter le processus de détermination des prix, accroître la rentabilité et améliorer la liquidité et la transparence du marché.
  • 19 décembre 2001

    La gestion des risques du Compte du fonds des changes

    Michel Rochette, du Module de gestion du risque de la Banque du Canada, décrit brièvement les méthodes qui sont utilisées pour cerner, analyser, modéliser et gérer les principaux risques inhérents aux opérations du Compte du fonds des changes (CFC), c'est-à-dire le compte où sont détenues les réserves de devises du gouvernement fédéral. L'auteur examine en […]
  • 18 novembre 2001

    Une nouvelle mesure de l'inflation fondamentale

    La Banque du Canada a défini sa fourchette cible de maîtrise de l'inflation en fonction du taux d'accroissement de l'IPC (indice des prix à la consommation) global, mais elle a recours à un indice qui mesure l'inflation tendancielle ou fondamentale pour la guider, à court terme, dans la conduite de la politique monétaire. Lorsque la cible d'inflation a été reconduite en mai 2001, la Banque du Canada a annoncé qu'elle adoptait une nouvelle mesure de l'inflation fondamentale. Cette mesure exclut les huit composantes les plus volatiles de l'IPC ainsi que l'effet des modifications des impôts indirects sur les autres composantes. L'auteur se penche sur la définition de la nouvelle mesure de l'inflation fondamentale et décrit certains de ses avantages par rapport à l'ancienne. Il souligne que la nouvelle mesure a un fondement statistique plus solide, est plus conforme à la théorie économique et permet de mieux prévoir l'évolution de l'inflation dans son ensemble. Malgré tout, la Banque continuera de suivre l'évolution d'une vaste gamme d'indicateurs au moment d'évaluer la trajectoire probable de l'inflation.
  • 17 novembre 2001

    La prévisibilité du taux moyen d'inflation en longue période

    L'incertitude entourant le niveau de l'inflation future a des effets néfastes sur l'économie car elle fausse les décisions des ménages et des entreprises en matière d'épargne et d'investissement. Comme ce genre de décision implique des horizons de planification de plusieurs années, il est possible d'atténuer les coûts associés à cette incertitude en établissant un cadre de conduite de la politique monétaire qui accroît la prévisibilité de l'inflation à long terme. La déclaration émise en mai 2001 sur la reconduction de la cible de maîtrise de l'inflation précisait que la politique monétaire chercherait à maintenir l'inflation à 2 %, le point médian de la fourchette cible, à un horizon de six à huit trimestres. L'auteur explique en quoi cet engagement des autorités monétaires rend l'inflation moyenne davantage prévisible à des horizons supérieurs à un an. Pour illustrer cette relation, il passe en revue l'expérience vécue par le Canada depuis l'établissement de cibles d'inflation.
  • 16 novembre 2001

    Les facteurs agissant sur l'évolution régionale au Canada

    Les auteurs examinent, dans une perspective régionale, trois chocs qu'a subis l'économie canadienne au cours de la dernière année. La baisse de régime de l'économie américaine, les prix élevés de l'énergie et les faibles cours du bois d'oeuvre ont influencé les régions canadiennes à des degrés divers. La taille relative des diverses branches d'activité dans une région donnée joue un rôle important dans l'intensité de la réaction de cette région à un choc économique. L'article présente quelques faits stylisés à propos de la composition sectorielle de chaque région, une analyse des effets de ces trois chocs sur les économies régionales ainsi que les perspectives établies à partir des résultats de l'enquête menée à l'été 2001 par les bureaux régionaux de la Banque du Canada.
  • 15 novembre 2001

    Résumé du colloque Les taux de change flottants : une nouvelle analyse

    L'auteur résume les actes d'un colloque international tenu à la Banque du Canada en novembre 2000. Ce colloque, qui rend hommage au travail de pionnier du professeur Milton Friedman dans la théorisation des taux de change, marquait le 50e anniversaire de l'adoption initiale d'un régime de changes flottants par le Canada. L'article renferme également un sommaire de l'allocution prononcée par M. Friedman à titre de conférencier d'honneur. Les études présentées au colloque passent en revue un grand nombre des arguments avancés par M. Friedman, à la lumière des progrès récents de la théorie économique et des techniques économétriques. Elles portent également sur les expériences diverses d'un large éventail de pays industrialisés et d'économies de marché émergentes. Selon les principaux résultats de ces études, il y a tout lieu de croire qu'un régime de changes flottants est approprié dans le cas des pays qui sont de grands exportateurs de produits de base et qui possèdent des politiques crédibles de faible inflation ainsi que des systèmes financiers relativement bien développés.
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