9 novembre 2000
Travaux de recherche du personnel, Publications
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Une analyse empirique du lien entre la productivité et le taux de change réel Canada-É-U
L'écart relatif de productivité entre le Canada et les États-Unis est redevenu ces derniers temps un sujet controversé. Selon certains, une des causes de cet écart relatif serait la dépréciation graduelle qu'enregistre le taux de change depuis plus de 20 ans. -
Steps in Applying Extreme Value Theory to Finance: A Review
Appliquée dans des domaines aussi divers que l'hydrologie et l'assurance, la théorie des valeurs extrêmes permet d'estimer la probabilité associée à des événements extrêmes, donc rares. Aussi cet outil peut-il servir à modéliser l'incidence de krachs boursiers ou de tensions extrêmes sur les portefeuilles des investisseurs. -
Le modèle USM d'analyse et de projection de l'économie américaine
Dans cette étude, l'auteur présente un nouveau modèle de prévision et d'analyse de l'économie américaine (c.-à.-d. le modèle USM) construit à la Banque du Canada. Comparativement au mo-dèle précédent (le VSM), le USM comporte plusieurs avantages. -
Les effets réels du cours des actions sur la consommation
Au cours des années 1990, les marchés financiers nord-américains ont été marqués par une hausse notable des indices boursiers. De plus, le nombre de ménages qui détiennent des actions a augmenté de façon significative. -
Inflation and the Tax System in Canada: An Exploratory Partial-Equilibrium Analysis
L'étude présente les résultats de l'application aux données canadiennes, à titre expérimental, d'une approche proposée initialement par Feldstein (1997 et 1999). Ce dernier constate que, même à de bas taux d'inflation, l'interaction de l'inflation et de l'imposition des revenus tirés de placements (gains en capital, dividendes et intérêts) dans un régime fiscal imparfaitement indexé entraîne des distorsions coûteuses. -
16 août 2000
Mise à jour du Rapport sur la politique monétaire – Août 2000
Les données recueillies depuis la parution du dernier Rapport sur la politique monétaire continuent de faire état d’une solide croissance de l’économie aux États-Unis, en Europe et dans les pays à marché émergent. -
16 août 2000
La transformation du visage des banques centrales durant les années 1990
Au cours des années 1990, les banques centrales des pays industrialisés ont considérablement modifié leur mode de fonctionnement. Mettant les fruits de leur expérience en commun, elles se sont notamment efforcées de définir un ensemble de pratiques exemplaires dans le but d'améliorer et d'adapter le cadre de mise en oeuvre de la politique monétaire. La clarification des objectifs Un objectif clair est un important point de départ dans l'élaboration de tout cadre de politique. Le consensus grandissant autour de l'idée que la stabilité des prix est l'objectif approprié de la politique monétaire a sans doute été l'un des faits les plus marquants des dix dernières années. Partout dans le monde, on estime aujourd'hui que la stabilité des prix est la principale contribution que la politique monétaire peut faire pour favoriser une croissance durable et un relèvement optimal du niveau de l'emploi. Pour atteindre leur but, les banques centrales doivent aussi compter sur une stratégie claire. On notera tout particulièrement qu'elles ont été de plus en plus nombreuses durant la dernière décennie à assigner un objectif quantifiable à la politique monétaire en se dotant de cibles d'inflation. Des cibles d'inflation clairement définies aident les autorités à focaliser leurs efforts sur la variable directement associée à la stabilité des prix. En 1991, la Banque du Canada a été l'une des premières à adopter une série de cibles d'inflation à un horizon temporel spécifié. Responsabilité Nombre de banques centrales jouissent maintenant d'une indépendance accrue. Cette plus grande indépendance, alliée au désir du public d'obtenir une information plus abondante de la part de ses principales institutions, a entraîné un relèvement des normes relatives à la responsabilité des organismes publics. Par ailleurs, des cibles explicites fournissent une mesure claire en fonction de laquelle peut être évalué le rendement des autorités monétaires. Le renforcement de la responsabilité a aussi une incidence sur la transparence globale des autorités monétaires. En somme, les banques centrales sont devenues des institutions beaucoup plus ouvertes, qui accordent une importance accrue à leurs activités de communication. Pour plusieurs, par exemple, la publication de rapports détaillés sur l'inflation est devenue un outil clé de communication. Beaucoup des changements mis en oeuvre par les banques centrales ont pour objectif d'accroître la crédibilité de la politique monétaire et de permettre à ces dernières d'atteindre plus facilement leurs objectifs. S'il est difficile d'évaluer avec précision la part jouée par l'évolution du cadre de la politique, il est encourageant de noter que l'inflation et les anticipations d'inflation se situaient à un bas niveau à la fin des années 1990, ce qui procure une solide assise pour la poursuite des politiques monétaires dans l'avenir. -
16 août 2000
Revue de la Banque du Canada - Été 2000
Page couverture
Ancienne balance française
Les pièces reproduites en couverture font partie de la Collection nationale de monnaies de la Banque du Canada.
Photographie : James Zagon
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15 août 2000
Enquête sur la restructuration des entreprises au Canada
Vers la fin des années 1980 et le début des années 1990, un certain nombre de changements structurels se sont opérés dans l'économie canadienne. À ce titre, on peut mentionner les accords de libre-échange avec les États-Unis (ALE) et avec le Mexique (ALENA), les progrès considérables de la technologie, la déréglementation de nombreux secteurs de l'économie, l'arrivée au pays de grandes sociétés américaines de commerce de détail et l'introduction de la TPS.