15 mai 1999
14 mai 1999
Cotation à la criée et cotation électronique dans les bourses de contrats à terme
Malgré les gains d'efficience liés à l'automatisation, la plupart des grandes bourses de contrats à terme se sont montrées peu empressées à se retirer des parquets traditionnels, car des données préliminaires incitaient à croire que les marchés à la criée étaient plus liquides que les marchés électroniques. Toutefois, des travaux plus récents donnent à penser que la négociation électronique est supérieure à la cotation à la criée à maints égards, y compris sur le plan de la liquidité. Dans le présent article, l'auteur compare les deux modes de négociation. Bien que de nombreuses bourses s'orientent désormais vers la négociation électronique, cette évolution se heurte encore à divers obstacles. Cependant, face à la chute rapide des coûts de l'automatisation que permet le progrès technique et aux pressions croissantes en faveur de marchés ouverts 24 heures sur 24 et intégrés à l'échelle internationale, l'implantation graduelle de systèmes électroniques d'appariement des ordres dans le monde entier marquera vraisemblablement la prochaine étape importante dans l'évolution des bourses de contrats à terme. Les bourses moins automatisées (dont les bourses de contrats à terme canadiennes) continueront assurément d'étudier et de promouvoir l'automatisation afin de soutenir le rythme des innovations techniques.
Type(s) de contenu :
Publications,
Articles de la Revue de la Banque du Canada
Sujet(s) :
Marchés financiers