Capital Gains and Inflation Taxes in a Life-cycle Model

L'inflation exerce des distorsions de toutes sortes dans l'économie. Dans cette étude, les auteurs mettent en lumière l'interaction qui existe entre l'inflation et l'imposition des gains en capital ainsi que les distorsions que ces deux facteurs créent dans l'économie par le truchement des marchés financiers. Leur analyse s'appuie sur plusieurs observations. Premièrement, la formation du capital, c'est-à-dire l'investissement, est un important outil qui permet aux agents économiques de répartir plus également leur consommation sur l'ensemble de leur vie. Deuxièmement, les gains en capital ne sont imposés qu'une fois réalisés. Troisièmement, l'inflation entraîne un gonflement de l'assiette fiscale. L'imposition des gains en capital en période inflationniste peut donc avoir une incidence considérable sur le bien-être même si sa contribution aux recettes de l'État demeure relativement mineure.

Les auteurs de l'étude font intervenir la monnaie dans un modèle à générations imbriquées. Dans un monde où les marchés des capitaux sont imparfaits et où les agents doivent payer comptant les biens qu'ils consomment, l'inflation engendre un transfert de pouvoir d'achat des générations disposant de sommes d'argent importantes vers celles qui subissent des contraintes de liquidité. La prise en compte de ce phénomène aboutit à une analyse plus riche des effets de l'inflation sur le bien-être.

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Aussi publié sous le titre :

International Review of Economics and Finance (1059-0560)
2000, vol. 9, no 3, p. 195-208

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-1999-2