Publication du Rapport sur la politique monétaire

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Ce matin, nous avons publié notre septième livraison du Rapport sur la politique monétaire.

Depuis la parution du Rapport de novembre dernier, il s'est produit plus d'événements ayant de grandes conséquences économiques et financières que d'habitude au Canada et à l'étranger. Parmi les plus importants, il convient de citer la crise en Asie, la baisse des prix des produits de base et la faiblesse persistante de l'économie japonaise. En outre, l'économie américaine a été beaucoup plus robuste que prévu. Sur la scène nationale, mentionnons la grève des enseignants ontariens et la grève nationale des postes survenues au quatrième trimestre de 1997 et, en janvier, la tempête de verglas qui s'est abattue sur l'est du pays. Ces événements ont engendré une incertitude plus forte que d'habitude.

Tout bien considéré, l'économie devrait continuer de suivre la trajectoire d'une croissance vigoureuse, mais qui ne sera pas aussi rapide qu'en 1997. Malgré les répercussions de la crise asiatique, notre économie est aidée par la vigueur de l'économie américaine et par les conditions monétaires expansionnistes. Quant à l'inflation, elle devrait se maintenir à l'intérieur de notre fourchette cible.

Même si l'incertitude entourant les perspectives est plus grande que d'habitude, les risques à cet égard semblent s'équilibrer. De telles perspectives signifient donc que l'économie devrait atteindre un niveau proche de la pleine capacité au cours de l'année 1999. La Banque estime que, si aucun nouveau choc ne se produit, il serait approprié dans l'ensemble que les conditions monétaires se maintiennent, d'ici la publication du prochain rapport, à l'intérieur de la fourchette où elles se sont situées récemment. Toutefois, comme il pourrait y avoir passablement d'incertitude encore, les conditions monétaires pourraient continuer d'afficher des fluctuations relativement importantes.

Si, au cours des six prochains mois, l'économie demeure fondamentalement aussi forte qu'on le prévoit maintenant, des conditions monétaires moins expansionnistes pourraient s'imposer à mesure que l'économie se rapprochera des limites de sa capacité et réalisera son plein potentiel. C'est ainsi que l'inflation restera basse et que l'on pourra continuer de réaliser des gains au chapitre de la production et de l'emploi. Je vous remercie de votre attention.