The Implications of the FTA and NAFTA for Canada and Mexico

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Ce rapport met en lumière les possibles répercussions sur le Canada et le Mexique de l'Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis (ALE) et de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). Bien qu'il soit encore trop tôt pour en tirer des conclusions précises, les premières observations empiriques indiquent que ces traités contribuent à l'heure actuelle à un processus de restructuration industrielle à l'échelle du continent qui entraînera au fil du temps une élévation du niveau de vie.

Le rapport s'intéresse particulièrement aux chapitres des traités qui portent sur les services financiers. L'ALE a créé un précédent puisqu'il a été le premier traité international de cette nature à aborder explicitement la question des services financiers. L'ALENA a innové lui aussi puisqu'il ne s'est pas limité à essayer de résoudre certains problèmes bilatéraux, mais a posé les principes devant guider les futures relations commerciales.

Les clauses de l'ALENA qui traitent des services financiers auront dans la pratique des répercussions nettement plus importantes sur le Mexique que sur le Canada et les États-Unis. Puisque le Mexique s'engage dans un processus d'ouverture accrue sur l'extérieur, les gains d'efficacité en matière de prestation de services financiers intérieurs et la répartition des capitaux à l'échelle internationale s'en trouveront améliorés d'autant. Le rapport fait aussi état d'importantes conséquences pour le Canada et les États-Unis.

Le fait que les marchés financiers canadiens et américains aient été étroitement intégrés avant la conclusion de ces traités implique que ceux-ci n'auront pas d'effets significatifs sur la conduite de la politique monétaire au Canada. Par contre, la libéralisation des marchés financiers mexicains devrait faire en sorte que le cadre de mise en oeuvre de la politique monétaire mexicaine ressemble davantage à celui du Canada.

L'auteur se demande en définitive si le renforcement du libre-échange en Amérique du Nord devrait être assorti d'un régime de taux de change fixes applicable aux partenaires économiques concernés. Reprenant généralement à son compte les arguments qui ont été avancés au sujet des zones monétaires optimales, l'auteur conclut que le Canada et le Mexique seront mieux servis par le maintien de taux de change flottants entre leurs monnaies et le dollar É.-U.

Code(s) JEL : F, F1, F13

DOI : https://doi.org/10.34989/tr-70